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5. De la lumière à toutes les étagères.

Automne-Hiver de l'an 02.


Après un peu plus d'un an d'appropriations en tout genre, on peut le dire : On commence à y voir un peu plus clair sur les usages fréquents de notre Möche. Malgré la piètre qualité spatiale proposée, des travailleurs à ordinateurs - associations de grand intérêt public, linguiste jovial et autre graphiste farfelu - ont pris possession d'une pièce que l'on appelle désormais bureau.

On est à deux doigts de croire qu'ils nous aiment bien !


Commencer par leur offrir l'accès au réseau cybernétique mondial apparut comme une évidence. Améliorer la qualité des supports, des ordinateurs comme des travailleurs, devait suivre au plus vite.


Le bureau, c'était cette petite pièce d'environ 13 m² que l'on traverse depuis la cuisine pour aller à la salle de bain. Un débarras aveugle lui piquait quelques mètres carrés côté Nord, compensé par une jolie vue sur le côteau forestier côté Sud. Cette dernière aurait amplement comblé le moindre habitant de la Beauce en villégiature ici, mais pas un Möche habitué à l'indescriptible nuancier d'un coucher de soleil sur la Chaîne des Puys.

Oh que non !

Ni une, ni deux. Transformons la salle de bain et sa grande baie orientée plein Ouest, plein Puys, en un puits de lumière (1) pour le bureau.


Quatre fenêtres, aussi transparentes que dénichées à la ressourcerie du coin, supplanteront alors la majeure partie de la cloison, aussi opaque que séparative du bureau de la salle de bain.

La vue des travailleurs, jadis agressée par des gratte-ciels plus phalliques les uns que les autres, est désormais dégagée sur des courbes bien plus délicates.

Mais bon, la vue ne fait pas tout, comme dirait le randonneur perclus d'ampoules depuis le premier kilomètre.

Il nous fallait aussi soigner l'intérieur. Parce qu'on sait recevoir à la Möche, eh !


T'es prêt·e ?

Déglingage de la cloison entre le bureau et le débarras. Bon débarras ! Et hop, 5m² en plus.

Décroûtage des couches plastiques et cimentées présentes au sol. Sitôt découvert, ponçage et huilage du plancher en bois, aussi vieux que beau, sur la totalité de la surface. Et hop, 5cm de hauteur sous plafond en plus !

Piquetage et jointoiement à la chaux du mur de refend en pierres, tout aussi vieux et beau que son pote horizontal. Et hop, du beau pour tes mirettes !

Nous restait alors les murs Nord et Sud, qui trépignaient d'impatience qu'on s'occupe d'eux. Et là, on a mis le paquet... Enfin plusieurs, pour être précis, avec de laine de bois dedans d'ailleurs. Bonne isolation côté Nord. Rattrapage thermique côté Sud. Le tout recouvert d'un joli lambris local, aussi résineux que huilé blanc. Et merde, 1m² en moins.

Mais bon, tout autant pour nous faire pardonner que pour prouver l'efficacité du dispositif isolant sus-décrit, au milieu de tout cela, on a mis un mini poêle, nommé Némo, aussi choupi que conçu localement. Et hop, 10°C en plus !

Et puis, bah, comme on est consciencieux et qu'on se rappelait, grimaçant, des chatouilles du second chapitre (2), on a décidé de refaire toute l'électricité.

Et quelle satisfaction d'améliorer les choses en simplement... les simplifiant !


La suite ?

Le mobilier, mélange de récupération d'étagères existantes et d'apport neuf pour les pièces manquantes, est déjà dessiné : Étagères à gogo, banquette à dodo, bureaux à Cücü (3).

Encore quelques jours de travail et la joyeuse bande pourra s'approprier l'espace.

On est à deux doigts de les envier !


Surtout que, il faut qu'on vous le dise, cette pièce a un autre a-tout pour elle. Elle est tout à fait adaptée à la bamboche...

Pour que vive la Möche.



(1) On est à deux doigts de la renommer la Chaîne des Puys de Lumière tiens !

(3) Les adhérents du lieu étant nommés les Curieux, il fallait bien qu'on leur trouve un sobriquet aussi Mömö que le nôtre...

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